Lorsque P. emploie d’autres langues pour exprimer des choses crues, par exemple, c’est, je pense (et il s’agit d’un puritain, quoi qu’il en soit), davantage pour lui-même que pour un hypothétique lecteur (pensait-il vraiment à la possibilité, l’éventualité d’une lecture présente ou future ?). C’est souvent ce que je fais oralement lorsqu’il y a des mots, des expressions que, par une singulière timidité, je n’ose employer en français. C’est plus facile de dire I love you que je t’aime, par exemple ; ou I miss you, ou I need you, ou cuddle, etc. C’est du reste la même chose à l’écrit : il y a des mots que je n’emploie pas, que je n’ose employer, particulièrement pour des choses vécues (avec Éléonore, en l’occurrence)… Notes, suite