Je
poursuis vaillamment mon étude comparative en m’efforçant de ne pas
penser à l’inutilité, l’inanité de ce travail, et en relevant toujours avec la même
joie chaque détail ou chaque passage tu dans l’autre édition, comme si, à
chaque fois, je faisais, effectivement, une découverte extraordinaire, comme si
j’étais le premier au monde à l’avoir faite. Curieux.
Qu’est-ce qui m’anime donc ? En même temps, rien ne certifie
(je n’ai toujours pas fait de recherches en ce sens) que le journal ait
été traduit en français, et s’il l’a été, qu’il l’ait
été en intégralité ?