«
[…] John Smith a entrepris la tâche gigantesque de retranscrire
l’intégralité du journal, à l’exception de certains passages
qu’il a étiquetés comme étant “ condamnables ”. Une
petite sélection de ses cinquante-quatre carnets a été publiée par
Lord Braybrooke […]. Son succès a été
immédiat et phénoménal […]. Une autre transcription, celle du Révérend Mynors Bright […] a été publiée (de nouveau sous une
forme extrêmement réduite) en six volumes de 1875 à 1879. Elle a été rééditée
ensuite en dix volumes, revue et comportant des notes de bien meilleure
qualité, par H. B. Wheatley de 1893 à 1899.
À ce moment-là, environs neuf-dixièmes du journal avaient été rendus
publics : Wheatley n’y avait délibérément
omis que les passages érotiques, qui du reste pouvaient difficilement être
publiés en Angleterre victorienne sans tomber sous le coup de la loi. »