« Lever ce matin avec des mots très gentils entre ma femme et moi ; et puis direction Whitehall en bateau, W. Hewer avec moi, qui ira partout avec moi jusqu’à ce que ma femme soit en état de m’accompagner elle-même ; car elle déclare franchement qu’elle n’ose pas me faire confiance quand je suis au-dehors, et donc, comme partie de notre contrat, a spécifié qu’il y aurait toujours quelqu’un avec moi, ou elle-même ; ce à quoi j’étais très disposé, étant, par la grâce de Dieu, résolu de ne plus lui faire le moindre mal. Mais lorsque je suis revenu à la maison, espérant trouver paix et tranquillité encore accrues, j’ai trouvé ma femme sur son lit en proie à une rage folle, me traitant des noms les plus acerbes ; et se levant, est tombée sur moi pour m’injurier de la manière la plus violente qui soit, et n’a pu se retenir de me frapper et de me tirer les cheveux, ce que j’ai résolu de supporter, ayant une bonne raison pour cela. Aussi, au gré de silences et de pleurs, ai réussi à la persuader de se calmer un peu, et qu’elle ne mangerait pas son dîner sans moi ; pourtant, un peu plus tard, dans une nouvelle crise de rage, elle est revenue à la charge pis que précédemment, et qu’elle fendrait le nez de cette fille en deux ; et à la fin, W. Hewer est entré et monté, qui a apaisé sa fureur, moi me jetant dans un état de désespoir et de tristesse sur le lit de la chambre bleue, où suis resté étendu tandis qu’ils parlaient ; et à la fin on est arrivé à ce qu’elle ne me croirait et ne me ferait confiance que si j’écrivais de ma main que Deb était une “ putain ” et que je lui écrivais que je la détestais et ne voulais plus jamais la revoir – ce en quoi j’étais d’accord ; à part pour le mot “ putain ” dont je devrais me dispenser, et donc lui ai écrit en ne mentionnant pas le mot ; sur quoi ma femme a tout déchiré et ne serait pas satisfaite avant que, W. Hewer gardant l’œil sur moi, j’écrive en ce sens, avec le nom de putain, que je craignais qu’elle aussi avait pu être forcée d’être une putain par son comportement avec moi, et par conséquent, dans ces conditions, j’étais résolu de ne plus la voir. Cela a plu à ma femme, et elle l’a donnée à W. Hewer pour qu’il la lui porte, avec un mot vif de sa part. Aussi à partir de cette minute ma femme a commencé à être gentille avec moi, et nous nous sommes embrassés et sommes devenus amis, et ainsi ça a continué toute la soirée et en sommes venus à parler d’autres affaires avec un grand bien-être, et après souper sommes allés au lit. J’ai promis à ma femme cette nuit de ne jamais aller au lit sans appeler Dieu de mes prières à genoux ; et j’ai commencé cette nuit, et j’espère que je n’oublierai jamais de le faire jusqu’à la fin de mes jours – car je trouve que le mieux pour mon âme et mon corps est de vivre en plaisant à Dieu et à ma pauvre femme – et ça me soulagera de beaucoup de tracas, autant que de dépense. »