« 25 décembre 1666 : […] Les affaires publiques plutôt en triste état. Les marins découragés d’être mal payés, et qui commencent à échapper à tout commandement. Les choses restant ce qu’elles sont, aucune flotte ne pourra partir l’année prochaine. Nos ennemis, Français et Néerlandais, puissants, et grandissant encore du fait de notre pauvreté. Le Parlement relançant des impôts, qui surveille de près les dépenses de l’argent. La City dont la reconstruction semble de moins en moins probable, tout le monde s’installant ailleurs, et personne n’étant encouragé à faire du commerce. Une Cour triste, malveillante et négligente, et tout homme sérieux s’y trouvant craignant la ruine du royaume durant l’année à venir – ce dont le Seigneur veuille bien nous délivrer. Une chose que je trouve remarquable en ce qui concerne ma propre condition, c’est que je suis sur le point d’abonder en bonne vaisselle, de sorte qu’à toutes nos soirées le service se fera entièrement dans des assiettes en argent, en possédant deux douzaines et demi. »

 

C’est donc que, finalement et tout bien pesé,

tout ne va pas si mal que ça…