« Une ancienne coutume du Berkshire veut que, lorsqu’un homme a battu sa femme, les voisins paradent devant la maison afin de lui faire une sérénade à l’aide de bouilloires, de cornes, de cloches, et de toute espèce de musique “ brute ” d’après le nom de laquelle la cérémonie était nommée. Il est possible que le riding mentionné par Pepys soit une punition du même ordre. Malcolm […] tire du Protestant Mercury, de la fin du dix-septième siècle, que la femme d’un concierge, qui demeurait près de Strand Lane, battit son mari avec une telle violence et une telle persévérance que le pauvre homme dut sauter par la fenêtre afin de lui échapper. Exaspérés par cette virago, les voisins firent un riding ; c’est-à-dire, une procession à pied, menée par un tambour et arborant une chemise de femme pour étendard. Le musicien à l’orgue faisait résonner l’air du “ You roundheaded cuckholds, come dig, come dig ! ” et à sa suite allèrent près de soixante-dix personnes composées de charbonniers, de charretiers et de concierges, affublés de grandes cornes attachées à leurs têtes. »

 

Riding, c’est l’équitation, la monte. Le chevauchement, donc. La connotation sexuelle s’impose, évidemment, mais était-ce véritablement dans ce sens-là que le terme était pris ? La chanson était à l’honneur des cocus à « têtes rondes »…