« […] arrivant en plein jour sur le balcon et exposant toute sa nudité – mimant toutes les positions de la lubricité et de la pédérastie que l’on puisse imaginer, et insultant les Écritures et, pour ainsi dire, à partir de là prêchant un sermon d’imposture depuis cette sorte de chaire, disant qu’il avait à vendre une poudre telle que tous les cons de la ville accourraient à lui – un millier de personnes se tenant dessous à le voir et à l’entendre. Et ceci étant fait, il a pris un verre de vin et y a lavé sa queue et puis l’a vidé d’un trait ; et ensuite en a pris un autre et a bu à la santé du roi. À propos de cette histoire, Sir J. Mennes et Mr Batten ont dit tous deux qu’aujourd’hui la pédérastie était aussi répandue chez nos galants qu’en Italie, et que les pages même de la ville commençaient à se plaindre de leurs maîtres à ce sujet. Mais Dieu soit loué, j’ignore jusqu’à aujourd’hui ce que peut être ce péché, et ce qui en est l’agent et qui le malade. »