Adinkerke, Ghyvelde (quelques livres, mais sans aucune conviction ; « I’m fed up with selling books », ai-je dit à Éléonore ; c’est vrai, je suis à saturation, écœuré, les ventes ne font que chuter, à quoi sert-il de continuer et de me tracasser ?), puis Emmaüs Bergues, quelques livres avant un café à la terrasse de « Maison peinte », un endroit curieux qui allie restaurant et boutique locale ; j’ai testé leur bière, La Peinte, chère mais excellente. Ça s’est terminé sur le parking d’un supermarché où j’ai poireauté quarante minutes dans la voiture tandis qu’elle remplissait son caddie. J’ai feuilleté les livres achetés, ai fait quelques MLDP*, notamment Naissances de Pierre Péju, pages 106 et 107. J’ai pris quelques notes : 107 « c’est le sien » « Pour la mère, le petit qu’on lui pose sur le ventre est tout naturellement le sien. Elle n’a pas à le reconnaître. Elle ne cherche rien : c’est le sien. » Pourquoi ? parce qu’elle l’a fabriqué ? Il n’est pas plus l’enfant de la mère que du père, ou il est à l’un comme à l’autre : c’est le leur. Puis : « humain minuscule » « La sage-femme me tend cet humain minuscule […]. » Être humain, sinon (j’ignore le sexe de cet enfant) dirait-il « cette humaine » s’il s’était agi d’une fille. Humain est un adjectif… Puis : « on assiste » « J’aide à placer l’enfant sur le ventre de sa mère […], fleur rosissante dont on assiste à l’éclosion accélérée. » Qui est ce « on » ? Enfin, même page : « maturation » ; j’ai pensé à « masturbation » j’ignore pourquoi…

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11 juillet 2024

 

* Méthode de Lecture Double Page, ou comment contrer l’absence d’envie de lire : prendre un livre au hasard, y chercher deux pages consécutives qui commencent et finissent par un paragraphe ; le texte ainsi pris – avec un début et une fin – peut constituer une histoire ; la lire (il n’est pas interdit de poursuivre, ni de prendre le livre depuis le début)…