J’ai lu Le petit chaperon rouge, les deux diffèrent fortement. Celle de Perrault se résume à : il (elle) va chez sa grand-mère, rencontre le loup, le loup la (le) devance et mange la grand-mère, puis le petit chaperon rouge. C’est tout. Les Grimm introduisent la morale par le biais de la désobéissance, puis un chasseur qui ouvre le ventre du loup d’où il fait sortir la grand-mère et le chaperon pour ensuite combler le ventre de cailloux avant de finir par le tuer (le loup, alourdi par les cailloux, ne peut s’enfuir : pourquoi le chasseur ne l’a-t-il pas tué sur-le-champ ?). Celle de Perrault n’a pas le moindre sens. Elle peut se résumer par : un loup mange deux personnes. Que faut-il en conclure ? Je doute ; d’une part, cette édition ne s’accompagne d’aucune explication, d’autre part, il n’y a pas de point final : « […] le méchant loup se jeta sur le petit chaperon rouge et le mangea » C’est sans doute une faute de typo, mais il n’empêche… La belle au bois dormant par Perrault est constitué de deux parties, la seconde en complément de celle que l’on connaît et qui se termine par le baiser du prince (seconde partie qui ne se justifie en rien, je vérifierai). Les frères Grimm, après quelques différences, l’arrête au baiser. Cendrillon et Barbe Bleue sont aussi assez dissemblables, mais l’intrigue et la fin sont identiques… La traduction en anglais me semble assez fantaisiste et médiocre ; je demanderai à Éléonore ce qu’elle en pense… (C’est la première fois, je pense, que j’utilise le verso d’une page dans mon journal – mais je suis en panne de cahier ; c’est la première fois également, cela explique ceci.)

 

12 septembre 2017