À quelques exceptions près, il s'agit de lettres à caractère « professionnel », d'auteur à éditeur, de Proust à Gaston (Gallimard). Ce n'est pas toujours d'une importance première, mais je m'en voudrais tout de même de le bouder sous prétexte de ne pas y retrouver élans, confessions ou éclats... La maladie est évidemment omniprésente, presque davantage que dans les autres correspondances que je connais. Ainsi cette phrase : « Je n'aime pas beaucoup parler de ma santé, mais j'ai tenu à vous raconter cela pour que, comprenant l'état de faiblesse où je suis, vous m'excusiez d'être si lent. » En sus des lettres, une courte biographie – assez niaise, avec quelques énormités –, une bibliographie complète et exhaustive (sauf le second Œuvres libres qui n'y figure pas), quelques lettres à Mazarine à l'époque où il y « travaillait »...

25 avril 1991 (dans une lettre à Marcel)