À partir de La boutique obscure, paru en 1973 et introuvable aujourd’hui, un comédien compose une mise en scène autour de quelques uns des cent cingt-quatre rêves qui la constituent. C’était chez Martha, dans l’une des multiples pièces de son incroyable maison. Nous y étions une dizaine, dont l’intrigante jeune fille de la dernière fois, une nommée Lucille, qui cette fois était accompagnée de sa « petite sœur » non moins intrigante et qui lui ressemble étrangement, autant physiquement que dans le comportement et la manière d’être. Je ne me souviens plus du nom du comédien, mais il n’était pas très bon. À la fin, Martha nous a proposé de la soupe, puis une curieuse tarte aux abricots qui m’a paru particulièrement acide. Léo et moi avons entamé une longue discussion avec le comédien au sujet de Perec et des rêves puisqu’il s’agissait de l’argument principal. Il est simple et sans prétention. Du coup, j’ai révisé un peu mon jugement quant à sa prestation. Il n'empêche, il n'était pas très bon...

 

7 juin 2009