Ce matin, j’ai passé un bon quart d’heure devant la souffrance pour tenter d’y tirer quelque chose qui me convienne, suis tombé sur Poemas para combatir la calvicie. Je l’ai feuilleté en me demandant d’où il sortait ; j’ai pensé à Laura. Mais si je me souvenais bien du Diàlogos Borges Sabato qu’elle m’avait remis à l’époque où elle avait habité ici avec Romero, je n’avais pas le moindre souvenir de ce livre-ci… Il y a beaucoup d’anglais et d’italien, un peu d’espagnol. Non il me fallait du français. Mais quoi ? Finalement, je suis descendu les mains vides et ai repris Poèmes et antipoèmes. À la page 600 figure ce titre : Poemas para combatir la calvicie. Je suis aussitôt monté chercher l’exemplaire de la souffrance... Dans le Lançon, cela commence par un « artefact » (l’une de ses séries d’« oiseaux », ou plutôt l’oiseau qui lui sert souvent, dans ses dessins, de porte-parole – comme le rat de César). Ici, dans ce livre, rien, il s’agit d’un recueil et aucune série ne semble porter le nom générique de Poemas para combatir la calvicie. Que regroupe donc ce titre ?... Me voilà donc en possession de trois recueils de Parra : l’un espagnol-anglais, un autre espagnol-français et ce dernier en espagnol (chilien). M’est alors venue l’idée de dresser la liste des poèmes des trois… (Comme si je n’avais que ça à faire – mais je n’ai peut-être que ça à faire…)
20 juin 2018