Je lis Platon et tout en lisant, me demande ce que je peux en dire. Je suis emporté par le flot des démonstrations, mais n’en retiendrai rien. Rien sinon la jubilation d’un discours à laquelle se joint celle d’une lecture. Et puis, en définitive, d’un point de vue purement philosophique, je n’y apprends rien. Rien qui m’éblouisse, qui m’étourdisse. Mais l’étourdissement provoqué par la seule lecture n’est-il pas suffisant ?
30 août 2005