Je reviens de la boutique avec La Daurade imprimée : le tout, aller et retour compris, m’a pris une demi-heure (et cela fait quinze jours que je remets). Dans une heure, j’irai porter l’ensemble à l’imprimerie pour la coupe... Hier soir, avant de partir pour le Playsir, Éléonore m’a remis un dernier cadeau, de sa part et de celle de Laura : Poèmes et antipoèmes de Parra, 1935-2014, en édition bilingue. Laura m’avait parlé de ce livre en me disant que Parra n’avait jamais été traduit en français. Voilà qui est fait (enfin, quelques mois après sa mort). Je l’ai entamé ce matin et constate que j’ai peu perdu de mon espagnol (comme pour les précédents, je lis une première fois à voix haute le texte original, puis une seconde fois par bouts en jetant un œil à la traduction lorsque des mots m’échappent ou me sont inconnus – mais le gros problème, c’est surtout la conjugaison que je ne connais pratiquement pas). Il n’empêche, c’est un ravissement...

 

16 mars 2018