Dans deux jours, Olivette aura quarante ans et je ne me manifesterai pas… Aussitôt rentré, j’ai relevé les livres, les ai préparés, suis allé à la poste, Douchka est arrivée, nous avons bavardé un peu, j’ai travaillé aux livres du site, puis repas, télé, un peu d’Albertine – mais il faisait trop chaud pour que je puisse me concentrer –, et j’ai travaillé un peu à Mes aventures avant d’aller me coucher dans la touffeur de ma chambre. Je viens du jardin où j’ai poursuivi Albertine avec ma première cigarette. J’avais raison – ma mémoire était bonne –, elle n’est pas morte (le narrateur – le « héros » comme dit Jean Milly [il n'a rien d'héroïque] – est à Venise)