93 note 2 The Plague
« Cette entrée marque le début du rapport de Pepys au sujet de la peste à Londres – la plus sérieuse depuis celle de 1625 – qui, par la suite, prendra le nom de Grande Peste. À cette époque, la peste commune en Angleterre était une infection bubonique causée par un bacille véhiculé par les puces du rat. [...] Elle était endémique en Asie et dans certaines parties de l
Afrique et, selon la plupart des experts, est arrivée en Europe occidentale seulement sous sa forme épidémique [...] et sest répandue par intervalles à partir de la Méditerranée et du Moyen Orient par les rats qui infestaient les navires marchands. [...] Les éruptions se manifestaient toujours durant l'hiver, période dhibernation des puces. Elles ont complètement cessé après 1672 pour des raisons qui sont encore sujettes à controverse ; il est possible que les rats et les êtres humains aient développé une immunité. La maladie se manifestait sous la forme dune forte fièvre accompagnée de gonflements (“ bubons ”) des glandes lymphatiques et parfois de taches (“ marques ”) sur la peau. La médecine dalors a été incapable den déterminer la cause ou de prescrire un traitement efficace. Tous les ménages (quils aient été en bonne santé ou malades) étaient isolés [confinés ?], parfois virtuellement emmurés. Les patients étaient traités par saignée, suée et ventouses [pas sûr], mais généralement mouraient en lespace de quelques jours. [...] Il y a eu environ 100 000 victimes jusquen novembre 1665 – entre un quart et un tiers de la population totale [je présume quil sagit de celle de Londres]. À partir de là, exception faite de quelques poussées en province jusquen 1666, ça a pratiquement cessé. »
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