« […] the new instrument was brought called the Arched Viall,¹ where being tuned with lute-strings, and played on with kees like an organ, a piece of parchment is always kept moving; and the strings, which by the kees are pressed down upon it, are grated in imitation of a bow, by the parchment; and so it is intended to resemble several vyalls played on with one bow, but so basely and harshly, that it will never do. But after three hours’ stay it could not be fixed in tune […]. »

« […] le nouvel instrument a été apporté, appelé Arched Viall ¹, qui comporte des cordes de luth et joué avec des touches comme un orgue, et un morceau de parchemin sans cesse en mouvement ; et les cordes, pressées par les touches contre lui, sont frottées comme par un archet, par le parchemin ; aussi, on dirait plusieurs vyalls (?) joués par un seul archet, mais d’une manière si grossière et si rude que je pense que ça ne marchera pas. Après trois heures, il n’avait pas pu être accordé […]. »

Note : « There seems to be a curious fate reigning over the instruments which have the word ‘arch’ prefixed to their name. They have no vitality, and somehow or other come to grief. Even the famous archlute, which was still a living thing in the time of Handel, has now disappeared from the concert room and joined Mr. Pepys’s ‘Arched Viall’ in the limbo of things forgotten. . . . Mr. Pepys’s verdict that it would never do . . . has been fully confirmed by the event, as his predictions usually were, being indeed always founded on calm judgment and close observation.”— B. (Hueffer’s Italian and other Studies, 1883, p. 263).

Note : « On dirait qu’un curieux sort s’acharne sur les instruments dont le nom comporte le mot « arch » en préfixe. Ils n’ont pas de vitalité et d’une manière ou d’autre sont voués au malheur. Même le célèbre archiluth, qui était pourtant très utilisé du temps de Haendel, a à présent disparu des salles de concert et a rejoint l’Arched Viall de Pepys dans les limbes des objets oubliés… Le verdict de Mr Pepys, qui ne lui voyait aucun avenir, s’est pleinement confirmé, comme ses prédictions l’étaient souvent, toujours fondées sur un jugement tranquille et une observation précise. »

On rapproche l’énigmatique « arched viall » du Geigenwerk inventé en 1625...