« Strange to see easily my mind doth revert to its former practice
of loving plays and wine, having given myself a liberty to them both these two days ; but this night I have again bound myself to Christmas
next, in which I desire God to bless me and preserve me, for under God I find
it to be the best course that ever I could take to bring myself to mind my
business. »
« Étrange de voir
avec quelle facilité l’esprit revient à ses anciennes pratiques du vin et
des badinages amoureux, m’étant permis quelque liberté avec elles ces
deux derniers jours ; mais cette nuit j’ai pris une nouvelle
résolution jusqu’à Noël prochain, ce pour quoi je désire que Dieu me
bénisse et me préserve, car je pense que l’ordre de Dieu est le meilleur
chemin que je puisse jamais prendre pour me remettre l’esprit au
travail. »
Ce n’est pas le
contenu en soi et son ton de confession, peu rare, qui m’ont frappé, mais
la formulation, c’est-à-dire le caractère rédigé de ce paragraphe qui
jure bizarrement dans la succession interrompue de faits qui caractérise le
journal de Pepys. Je me demande si ce n’est pas la première fois.