Elle est allée se coucher, je suis resté en bas à tourner en rond, ai fumé ma deuxième cigarette depuis le retour (cinq en tout, c’est au moins un point positif) et suis allé au lit. J’ai lu un peu (Orwell) avant d’éteindre, mais sans grande conviction et démoralisé. Je le suis encore ce matin, principalement, je pense, à cause de cette histoire de Bretagne (mais aussi de mon « avenir » d’écrivain). J’achève ma première cigarette et ai déjà envie d’en allumer une autre (hier, j’ai passé les cinq heures chez Winston et Meredith sans à peine y penser ; j’avais ma e-cig., j’aurais pu l’utiliser, je ne l’ai fait qu’une fois parti et sans réelle envie)… Hier, j’ai constaté, en me regardant torse nu dans le miroir de la chambre de son père, que la peau de mes avant-bras était toute flasque, comme celle d’un vieux, flasque, pendante et flétrie. Ça m’a fichu un coup…