20 « on ne peut tout de même… si »
Onfray se trouve en voiture avec un musulman au volant. Par inadvertance, il tue un chacal qui traverse la route. « Obéissant à la loi du code de la route, il n’aurait pas commis ce sacrilège : tuer un animal sans la nécessité de s’en nourrir. Outre que, me semble-t-il, le Coran ne stipule rien de tel…, on ne peut tout de même être tenu responsable de tout ce qui nous advient ! Abduramane croit que si […]. » Abduramane n’a pas tort, il est dans une logique ; tout le monde est coupable – ou, autrement dit, il n’y a pas d’innocence… (Et si Hasard était un dieu ? C’est ce que dit Abduramane sans le savoir…)
« plus infime » ?
« En attendant, dans le plus infime de sa vie, Abduramane
devait tâcher d’expier ce qui pouvait l’être. » C’est-à-dire ?
23 « seul monde qui soit »
« La création d’arrière-mondes ne serait pas bien grave si elle ne se payait pas du prix fort : l’oubli du réel, donc la coupable négligence du seul monde qui soit. » Qu’est-ce qu’un arrière-monde, qu’est-ce que le réel ? Il y a des mondes et tout est réel (ou rien ne l’est)…
28 « l’évidence »
« La crédulité des hommes dépasse ce qu’on imagine. Leur désir de ne pas voir l’évidence, leur envie d’un spectacle plus réjouissant, même s’il relève de la plus absolue des fictions, leur volonté d’aveuglement ne connaît pas de limites. » Qu’est-ce que l’évidence ? (Ce mot devrait être absent du vocabulaire d’un dit philosophe : l’évidence est l’antiphilosophie...)