Elle est remontée travailler, j’ai fait la vaisselle et suis allé retrouver le Thé au salon. Une fois ma cigarette terminée, je suis allé m’installer dans le sofa jaune du jardin d’hiver pour profiter de la dernière lumière du jour. Pas un bruit ne provenait de chez les voisins. J’ai soupiré et ai terminé avec délice ce petit livre précieux qui contre toute attente n’a pas grand-chose à voir avec le thé et la manière de le préparer. Il s’agit d’une philosophie, d’un art de vivre, d’une leçon de vie à travers le zennisme (?) et le taoïsme, à travers le raffinement, les fleurs, l’art (un certain art). Je n’y découvre pas grand-chose, mais je suis ravi. J’ai simplement regretté qu’il s’agisse d’une traduction de l’anglais. Mais en vérité, j’ai découvert en lisant la préface du traducteur qui y dit tout le plaisir qu’il a pris à effectuer son travail qu’Okakura Kakuzo (ou Kakuzo Okakura ?) était d’origine japonaise (je m’en serais douté, mais être japonais et d’origine n’est pas tout à fait la même chose) et que ce texte, de 1908, avait été, à l’image d’autres de ses textes, écrit et publié en anglais. Il me restera donc à le lire en anglais. J’ai pris quelques notes...

 

14 juin 2010