Je l'ai survolé davantage que lu. Ça ne se lit pas : ça se voit, s'entend. Et encore... De toute manière, je ne lis plus. Je survole. Touche à peine les mots. C'est la chute. Je n'ai pas la tête à la lecture. Si j'aime toujours autant les livres en tant qu'objets, je les aime de moins en moins comme choses à lire. Ils s'accumulent. Je continue à acheter, et ne lis pas. C'est désespérant. En même temps, je m'en fiche. Il en va de même pour les revues. Et pour la radio. Et pour les images animées, en général : télé, cinéma. Je n'ai qu'elle en tête. Et mes propres écrits. Et ma propre musique...
2 juin 1996