Onfray, dans Traité de l’athéologie, cite Nietzche, tiré du Gai savoir. Qu’avais-je lu de Nietzsche ? Rien. M’était alors venue à l’esprit la collection des philosophes de la bibliothèque d’Éléonore. J’y ai jeté un œil : Nietzsche y a droit à un volume et Le gai savoir s’y trouve. C’était l’occasion et je l’avais entamé. Après une trentaine de pages, je m’étais demandé où cela allait et je l’avais reposé en attendant, peut-être, un meilleur moment. Lorsque j’avais rapporté les notes de lecture consacrées à Onfray, j’avais été le rechercher pour y lire le « fameux paragraphe 125 ». À la différence de la majorité des précédents souvent réduits à quelques lignes, il compte deux ou trois pages. Pour m’épargner la corvée de la saisie (encore qu’il ait été possible de les scanner), je m’étais demandé si cela figurait in extenso sur le réseau. J’étais tombé assez vite sur un site qui le proposait, mais dans une traduction différente. Celle de cette collection chez Flammarion est de Patrick Worling ; j’ai comparé les premières lignes avec celle de Klossowski sur le site en question ; c’est sensiblement identique. Il serait peut-être intéressant d’aller jusqu’au bout…

 

5 juin 2019