Un avertissement de l’auteur précise qu’en vérité il n’est pas véritablement l’auteur, qu’il n’a fait qu’arranger le récit d’un authentique aliéné (puisqu’il s’agit de la confession d’un pensionnaire d’asile d’aliénés) dont il est en quelque sorte le scribe ; mon Vladimir, en somme. Je n’y crois pas ue seconde, bien sûr, de la même manière que l’on ne croira pas à l’existence de mon Vladimir, c'est très gênant… Je prends connaissance à l’instant de la première page, style direct, où je lis « la lumière dorée du matin flue par une large fenêtre […] », puis : « […] je suis sûr que je vais apercevoir un grand bâtiment blanc, luisant, comme stuqué […] », ensuite : « Et je reconnais, là-bas, cette colline frisée de bosquets. » Oh. (Quoi que ça ne va pas si mal...)
3 avril 2006