Éléonore a allumé la télé ; il y avait un hommage à Bashung. Nous avons regardé durant un moment. Je me suis de nouveau posé la question de l’attitude d’un homme manifestement au bord de la mort qui, malgré tout, se traîne sur une scène pour aller y chercher une récompense. Lorsqu’elle est montée, j’ai éteint et ai repris Le fait du prince qui m’ennuie, que je trouve mauvais. J’ai pensé à l’aréopage des sommités des lettres du moment qui l’accompagnaient l’autre jour sur un plateau. Hormis Régis Jauffret, je n’en connaissais aucun, mais je peux supposer qu’ils ne sont pas mauvais et que, pour le moins, ils produisent de la littérature potable. Elle ne dépareillait en rien parmi eux, mais en la lisant aujourd’hui, je me dis qu’elle n’y avait sans doute pas sa place... (On l’aurait invitée pour l'humilier, pour la punir ?...)
16 mars 2009