Comme les choses sont drôles : je suis en train de lire « Learning to write about films for money » d'un certain Kim Newman dans l'énigmatique Movie Heaven et je note en page 13 la mention de la revue Interzone à laquelle j’avais été abonné pendant quelques années. L’auteur dit qu'il y a publié un texte. Ma manie des fichiers n’est finalement pas si inutile que je le pense parfois, car il m’a suffi de consulter mon fichier des revues à la lettre N pour découvrir que je possède trois de ses textes dans ledit Interzone. Comme je suis un garçon ordonné, méthodique et soigneux, il ne m’a pas fallu bien longtemps pour les « retrouver ». Il y en avait trois qui porte son nom : 90, 105, 113. J’ai survolé la première page de la nouvelle du premier, de même pour la suivante où il est co-auteur avec Eugene Byrne. Par acquis de conscience, j’ai fait de même avec la troisième, co-auteur de même avec le même Eugene. Je viens de la terminer, novella plutôt que nouvelle. Je l’avais entamée debout près de mon fauteuil, l’avais poursuivie près de mon deuxième bureau, toujours debout, pour finir par l’achever à ma place, face à l'écran, avec, à portée de main, le Robert & Collins via le clavier pour quelques mots inconnus. C’est le seul écart d’attention que j’ai accordé à cette étonnante et impressionnante histoire de boucher-massacreur indéboulonnable dans une Amérique socialiste sur fond d’Histoire revisitée. Cela s’intitule « Citizen Ed » et j’aurais aimé pouvoir la traduire...
6 novembre 2006