Des courses chez Mahousse, j’ai rapporté deux
Amélie : Les Combustibles et Le sabotage amoureux. J’ai entamé le
premier dans la queue à la caisse. Je l’ai poursuivi au salon après le repas.
C’est une pièce de théâtre ou tout comme. Une guerre, un professeur dans sa
bibliothèque ; le froid et les livres comme combustible. Il y a quelques
fragilités, les inévitables réflexes adolescents (quoique moins dans
l’ensemble), mais c’est bien mené, bien tenu. J’attends la fin que j’entamerai
tout à l’heure. Je l’ai délaissé pour monter ici tester la température et avec
l’intention d’achever Balnéo,
la première partie du journal sonore. J’avoue qu’il va falloir que je me force.
À quoi me servent donc ces congés si nous ne bougeons pas et si je suis dans
l’incapacité quasi complète de travailler un tant soit peu ?
12 août
2003