Je l’ai achevé en lisant à voix haute les bristols et en m’aidant souvent de l’imprimé à cause des ratures, des passages à moitié effacés. Il y a des passages rédigés, d’autres bristols ne comporte que des notes. Le tout ne doit pas excéder une vingtaine de pages de livre. Que peut-on en tirer si ce n’est qu’un intérêt bibliographique ? J’y ai néanmoins pris beaucoup de plaisir, je suis très content de posséder ce livre. Je me demande si le correspondant français reprendra la même idée, c'est-à-dire celle des bristols ; cela peut parfaitement se concevoir, le texte imprimé deviendrait alors la traduction. J’ai oublié de demander à Éléonore si elle respecterait mes dernières volontés si j’exigeais que tel ou tel manuscrit soit détruit. Mais de toute manière je ne pense pas que je demanderais une chose pareille...
27 novembre 2009