Heure de l’apéritif. Que faire compte tenu du fait que j’ai mangé ce midi et que de toute manière il n’y a rien à manger ? Et quand bien même, il n’y a pas de vin. Je ne suis pas obligé de manger, mais une fois que j’aurai avalé ma bière, j’aurais besoin d’une éponge. Je vais jeter un œil dans la cuisine… J’ai pris Mutis, ai poursuivi avec, ma foi, un certain plaisir (plaisir certain). L’aventure, le récit, l’aventurier (El Gabiero, toujours lui), et le ton à l’avenant, l’écriture un peu désuète et ampoulée. (Il y a quelques défaillances au niveau de la « traduction » ; c’est pourtant Maspero qui traduit – mais je me demande si à l’époque je n’avais pas préféré Anne Morvan…)