Petit déjeuner, lecture au jardin, suite de 1969. Il y a en effet des choses intéressantes, sociologiquement parlant, comme cette sanction scolaire qui consiste à la réclusion de l’élève chez ses parents où des professeurs viennent régulièrement le voir. C’est ainsi que l’auteur (en tout cas l’adolescent qui l’incarnerait) est consigné cent dix-sept jours chez lui avec juste le droit de faire le tour du pâté de maisons de temps à autre... La musique anglo-saxonne est évidemment omniprésente (Joplin, Led Zeppelin, Hendrix, le jazz), ainsi que la littérature française (Camus, Sartre). Éveil aussi de la « conscience politique » ; rien d’étrange à cela, c’est l’époque, Vietnam, mais, curieusement, il ne fait nulle mention à 1968...
25 juin 2005