Je ne suis toujours pas couché. J’avais entamé les premières pages de Mentir, l’avais reposé pour prendre 1969 à la deuxième où je lis « ice-cream ». Ça m’en a donné l’envie d’un, je suis allé en tirer du congélateur, l’ai léché au salon jusqu’à sa disparition complète tout en poursuivant 1969 au point où je l’avais laissé, c’est-à-dire au mot « ice-cream ». Ce mot, au demeurant, peut tout à fait illustrer et définir ce dont il s’agit, c’est-à-dire les souvenirs d’adolescent de l’auteur (du moins je présume) : dix-sept ans, 1969, évidemment, avec le style et le ton à l’avenant. J’en suis à la cinquantième page. S’il ne s’était pas agi de japonais, j’aurais refermé à la quatrième. Mais c’en est et, d’un point de vue purement sociologique, ça peut être intéressant...
23 juin 2005