J’ai été pris d’un bout à l’autre. Où est le Ryû que je connaissais jusqu’à présent ? Je suis persuadé que la traduction y est pour beaucoup, voir les Yapous. Je le rendrai à Léo avant de m’en acheter un exemplaire. La photo de la couverture est très troublante... (Léo a retrouvé Sylvain à Paris où il est en résidence pour douze mois. Parlant de la traduction de Murakami Ryû, Sylvain dit que chacun de ses textes est incroyablement remanié par l’éditeur et divers lecteurs, que le texte final, à l’exception de l’idée centrale, n’a plus grand-chose à voir avec la première mouture. Ryû s’en ficherait complètement ; il écrit son texte, l’envoie. Ce qu’il advient après est le moindre de ses soucis. Il me semble qu’il en est de même pour Haruki. (Corinne Atlan en avait parlé à Léo : Haruki ne se souciait pas du style, seuls l’idée, le déroulement, l’intrigue comptaient – et par voie de conséquence, elle ne se souciait pas de la qualité de la traduction...)
14 juillet 2007