« […] je prends des notes […]. Quand je relis ces notes, je m’aperçois qu’elles sont écrites dans les deux langues. C’est absurde, mais ça vient comme ça. Je ne travaille pas vraiment mes phrases, je me contente de noter rapidement ce qui me vient à l’esprit et ça me vient dans les deux langues, parfois tout en français, parfois tout en anglais, parfois dans les deux. C’est dangereux, il y a le risque de devenir schizophrène. »

 

J’ai souvent cette impression, surtout lorsque je parle, et que je me trouve entre les deux, ne sachant plus laquelle choisir, butant sur les deux et me retrouvant dans un terrain où je n’ai plus comme seules ressources que le silence ou le bégaiement…