Je viens de terminer Modiano au soleil de la terrasse (la première fois cette année et je suis du reste étonné qu’il y en ait là en avril ; je n’ai pas le souvenir qu’elle ait été ensoleillée en cette période et en fin de matinée ; y a-t-il eu un mouvement planétaire, une poussière dans la vaste valse huilée de l’univers ?). Le flou de mémoire, c’est ce qui pourrait le qualifier (et, entre autres, lui ferait oublier le contenu de ses textes précédents). Sinon, que dire ? Je l’ai dit : du Modiano pur jus – on en fera un adjectif qualificatif, à moins qu’il n’existe déjà : une atmosphère modianesque…