Dans Écrits mondains, une chose malgré tout intéressante et que je ne me souviens pas d’avoir lue : l’histoire de Rossetti et de son amie Elizabeth Siddal qu’il a fait enterrer avec ses poèmes (les siens à lui, je présume), mais pour les faire exhumer sept ans plus tard et les publier… Elizabeth aurait servi de modèle à Béatrice dans certaines (ou toutes ?) de ses toiles. Je pense évidemment à cette énigmatique toile qui met en scène Béatrice et sa servante où le nom de l’auteur est tu et que j’attribue à Rossetti (ou pour le moins à un préraphaélite). Je n’en ai toujours pas trouvé trace… (Mais qui était le modèle de l’extraordinaire et sensuelle servante ? extraordinairement sensuelle…)

 

12 décembre 2003