J’ai ressorti les Chroniques à fin de comparaison. Je constate, par exemple, que parmi « Les salons » des Écrits mondains se trouvent un texte qui n'y figure pas ; en outre, que Chroniques est dépourvu d’ex-libris et le site donne pour commentaire : « Lu. Sans commentaires. » C’est l'occasion, je pense, et avant un « répertoriage » de la totalité des textes de Marcel que je possède, de relire les Chroniques ; le premier texte, « Silhouette d’artiste », trois pages datées de janvier 1897 et parues dans la Revue d’Art Dramatique. Je n’avais pas précisé (où avais-je la tête à cette époque ?) qu’il s’agit d’un livre relié de bibliothèque, du moins relié à la manière « bibliothécaire », daté de 1927 (Marcel me l’avait offert, je l’avais aussi oublié). Il comporte un très étrange ex-libris… Je viens de lire « La comtesse d’Haussonville » commun aux deux ; l’ampoule, la préciosité et l’obséquiosité du style me font me demander si effectivement il y a de l’humour de sa part ; de même pour le salon de Mme Herbelin présent uniquement dans Écrits mondains. Est-il possible qu’un tel excès dans le dithyrambe ait pu toucher leurs destinataires ? Difficile à croire. Il en est de même pour Polignac, Guerne et Potocka... Belle langue, malgré tout ; mais quelle futilité ; les louanges se succèdent aux éloges, et au bout du comte, il n’y a que le vide... Écrits mondains. Montesquiou, je dois l’avoir ailleurs. Rien à dire, sans intérêt. Puis « Portrait de Radziwill », idem, inachevé, présent dans le Cahiers n°1. L’ai-je ? (Non...)