Je ne sais pas pourquoi j’ai relevé ce passage :

 

« But no doubt the first man that ever murdered an ox was regarded as a murderer ; perhaps he was hung ; and if he had been put on his trial by oxen, he certainly would have been, and he certainly deserved it if any murderer does. Go the the meat-market of a Saturday night and see the crowds of live bipeds staring up at the long rows of dead quadrupeds. Does not that sight take a tooth out of the cannibal’s jaw? Cannibals? Who is not a cannibal? I tell you it will be more tolerable for the Fejee that salted down a lean missionary in his cellar against a coming famine; it will be more tolerable for that provident Fejee, I say, in the day of judgment, than for thee, civilized and enlightened gourmand, who nailest geese to the ground and feastest on their bloated livers in thy pate-de-foie-gras.”

 

« Mais nul doute que le premier homme qui a assassiné un bœuf ait été considéré comme un meurtrier ; peut-être a-t-il été pendu ; sil avait été jugé par des bœufs, il laurait certainement été, et laurait certainement mérité comme tout meurtrier. Allez au marché à la viande du samedi soir et voyez la foule des bipèdes vivants regardant fixement les longues files de quadrupèdes morts. Cette vue ne ferait-elle pas pendre la mâchoire dun cannibale ? Cannibales ? Qui n'est pas cannibale ? Je vous le dis, ce serait plus tolérable chez un homme des Fidjis qui conservent dans le sel un missionnaire famélique dans sa cellule en prévision d'une famine ; ce serait plus tolérable chez ce Fidji prévoyant, dis-je, le jour du Jugement Dernier, que pour vous, gourmands civilisés et éclairés, qui clouent les oies au sol et se régalent de leur foie gonflé transformé en pâté de foie gras. »

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