Les Grâces, écriture convenue, presque ampoulée, bref ordinaire (ou banal ?) et agaçante. Passé simple, évidemment… (L’autre soir, Enthoven à la télé regrettait la disparition du passé simple. Il en parle dans son dernier livre et pour preuve de sa nécessité et de son incomparable beauté, il s’est amusé à prendre une phrase de Madame Bovary qu’il a mise au passé composé. « Vous voyez la différence ! » Tout le plateau en était baba ; moi de même qui ne l’ai pas vue ; ça ne m’a apparu en rien probant… (Qui a déploré que plus personne ne l’employait de nos jours ? C’est faux. En outre, Flaubert est du XIXe siècle, c’est le temps d’une époque, d’un type de narration, d’une manière d’écrire qui ne sont plus les mêmes aujourd’hui – mais combien sont-ils encore à écrire comme Flaubert ?)
192 « patronyme »
On dirait un formulaire administratif.
« […] il demanda ce qu’était devenue Delphine, vaguement aimée
à vingt ans et dont il ne se rappelait plus le patronyme. »
196 « le disaient »
« Mais beaucoup le disaient le père du jeune homme […]. »
On dirait un article de L’Immonde.
Siom, principal cadre de ces nouvelles ; il me semble que Siom est sa ville natale. L’enseignement revient souvent aussi,
il me semble qu’il a été enseignant… (Je suis en train de me demander si Siom existe vraiment...)
201 « non pas » un parmi d’autres
202 « encore plus » idem
(Siom, en tant que commune, n'existe pas – c'est le nom d'une entreprise
en Essonne – et son lieu de naissance est Viam en Corrèze...)
12 février 2019