Galway, agglomération de bord de mer (baie)
d’une certaine importance au centre extrêmement animé à l’image des villes
anglaises – et peut-être irlandaises, Dublin et Galway sont, pour l’heure, les
seuls exemples dont je dispose. Petites rues, petites boutiques, beaucoup de
couleurs. Il y a là un air qui échappe un peu à l’ambiance anglaise (quoique).
Flanagan avait fourni à Éléonore un plan du centre griffonné sur une serviette
de table en papier. Y figuraient deux adresses de book-shops. La première (j’en
ai oublié le nom), qu’il nous a tant vantée, nous a un peu déçus dans la mesure
où ce n’est pas ce type de boutiques qui nous intéresse. Celle-ci est
impressionnante par ses dimensions et son architecture (?), mais c’est un
bouquiniste, fortement axé sur la culture irlandaise qui plus est. S’y trouve
aussi une galerie d’art où les toiles se renvoient l’une à l’autre une certaine
médiocrité. Et c’est cher. Nous nous sommes rendus à la suivante beaucoup plus
intéressante, quoique assez chère aussi ; nous ne remplirons pas notre valise ;
comme dit Éléonore, Pêle-Mêle reste insurpassable… J’y ai néanmoins trouvé
quelques petites choses dont, au dernier moment (et après m’être cassé l’ongle
de l’index droit en essayant d’extirper un livre trop serré), Into the
Looking-glass Wood de Manguel (je pensais qu’il était sud-américain – mais
sans doute l’est-il –, alors qu’il écrit en anglais ; je me demande à l’instant
s’il n’est pas canadien de langue anglaise)…
13 janvier
2003