Hier, je n’ai pas réussi à résorber mon retard. Il me reste le 29 et le 30 avril à relire sur papier avant d’apporter les corrections aux fichiers et de les ranger jusqu’à la fois prochaine (l’année prochaine ?). À un moment donné, je lisais le 29 à mon second bureau. Très vite, je me suis aperçu que je ne lisais pas, que j’avais la tête ailleurs ; je ne parvenais pas à me concentrer sur la page. Mon regard s’est alors tourné sur la droite pour se poser sur les deux piles de livres en souffrance (que je compte lire en priorité plutôt que de les ajouter au stock déjà considérable des livres en attente). Ma main s’est portée sur le premier de la première pile. Elle l’a pris, l’a ouvert et j’ai commencé à lire. Il s’agit du Lis de mer. J’ai lu le premier chapitre, avec beaucoup de perplexité. C’est ampoulé, bancal, on dirait une écriture scolaire ; c'est comme s’il l’avait fait exprès. J’ai lu le deuxième chapitre au lit avant d’éteindre la lumière. Je n’ai pas le souvenir de cette écriture-là chez lui.

 

2 mai 2012