Série Noire (sous-titre, cru Gallimard : la neige n’est jamais propre), le titre original étant The Headless snowman, « le bonhomme de neige sans tête ». En voici les premières lignes qui, sans nul doute, me feront regretter à tout jamais de ne pouvoir accorder davantage d’attention à cet ouvrage : « Il se mit à neiger à midi. Les flocons descendaient du sinistre ciel sombre avec une lenteur rêveuse. Le rythme lourd mais implacable de la chute avait quelque chose de menaçant. » Chapeau au traducteur qui se nomme Fitzgerald. Mais aussi à Gérard Bousquet, responsable du montage photo de la couverture (encore qu’à lui je puisse concéder l’humour…)

7 décembre 1997