Cela fait partie du second tome des Antimémoires, Malraux et de Gaulle. Pourquoi cette lecture qui a priori est à l'opposé de mes préoccupations, de mes intérêts, d'autant qu'il y avait déjà de ces passages dans le premier tome et que je les avais sautés ?... Pour voir, par curiosité, pour savoir. Il n'est pas sûr que j'aille jusqu'au bout, mais du moins aurais-je tenté... Je relève pour l'heure cette phrase que Malraux prête à de Gaulle et qui ne me semble pas inintéressante : « La grandeur, c'est prendre un chemin que l'on ne connaît pas. »
Elle a du moins le mérite d'appeler son contraire (ou son opposé, en l'occurrence ?), lui indubitablement juste : « La petitesse, c'est prendre un chemin que l'on connaît. » Oui, le connu est bien le domaine-roi du petit, là où il se reproduit, grandit, brille, prolifère...

16 novembre 1999