Notes :
p. 13
passage qui me frappe…
« […]
au loin de la mince ligne d’ombre des maisons, il glisserait sans
qu’aucun rire fusât des seuils où les filles cousent. »
(Mauriac
qui à « dont » préfère « de qui »…)
Relents
de vieille école, celle du XIXe, par exemple, où je sens
l’écrivain au travail, où je le vois se creuser la tête pour pondre de
belles images, pour produire un mot bien tourné, et c’est sans doute ce
qui peut arriver de pire à un texte, c’est-à-dire d’être la plaque
photographique devant laquelle un homme peine, fronce les sourcils, se gratte
le nez, et, en définitive, pose. (C’est pour cela qu’un auteur
comme Bobin ne sera jamais tout à fait un écrivain…)
109 EXPECTANTE
Je le vois
pour la première fois. Il appelle aussitôt l’anglais « to
expect », « attendre, s’attendre à ».
À la
réflexion, les effets de style (de manche) ne sont pas si inintéressants. À la
première seconde, d’apparence grotesque, ils se révèlent, à la seconde,
« appétissants » (?).
« Cette
lune tronquée qu’éclipsaient les lampes à arc, il songea qu’elle
épandait sa lueur calme sur le troupeau des sombres cimes entre les Pyrénées et
l’Océan. »