« […] l’italien est une langue accentuée,
et pas le français [ce qui du reste est en contradiction avec ce
qu’il en disait précédemment, p. 41, c’est-à-dire qu’il
existait un accent tonique en français] ; d’autre part, en italien, on
prononce presque toutes les lettres écrites, c’est-à-dire que
l’adéquation entre la prononciation et l’écriture est bien plus
grande qu’en français. »
Non seulement bien plus grande, mais totale : on
ne peut considérer, par exemple, que le « h » du « gh
» (« ghiotto ») soit une lettre muette dans la mesure
où il est l’indice du changement de son, faisant du « g » un
« gue ». En l’entendant, l’Italien écrira « gh » et non « g ».