J’achève La femme de chambre avec, ma foi, beaucoup de plaisir. Tout cela est un peu maladroit (volontairement ?), pas très bien « ficelé » (mais il s’agit d’un journal, auquel, tant au niveau du ton, du contexte, de la construction, il reste fidèle), il y a quelques outrances « mélodramatiques » inhérentes à cette écriture de la fin du XIXe, mais y passent de très belles choses, et ce regard sur les dessous de la bourgeoisie, de l’aristocratie, de l’Église (et sur les « petites gens » également, car personne ne lui échappe et n’y échappe) est tout de même réjouissant (il y a comme des annonces de Bataille, de Céline)