J'en ignorais tout jusqu'à
cet ouvrage.
Milshtein écrit, « illustre », image et texte, réalise des « livres d'artistes », plus ou moins
heureux, mais toujours dignes d'intérêt.
Je relève p. 10 :
« La logique du récit demande que l'écrivain suive une
trame qui puisse rendre intelligible l'histoire. Tandis qu'en
peinture on vit dans la simultanéité, l'écriture énonce sur
le mode de la succession. »
Sommaire, réducteur, imprudent. C'est une généralité.
Parle-t-elle de l'acte ou du résultat ?
Se met-elle du point de vue de l'exécutant ou de l'observateur,
lecteur ?
Y réfléchir (quand vais-je me décider à réfléchir et à développer
sur-le-champ ?)...
Puis, p. 55 :
le livre Carnet d'adresses de Barbe-bleue junior qui se
présente à la manière de Lucie.
Mais nous n'avons rien inventé. Mille e tre...
(Sur le marque-pages, feuillet de bloc plié en deux, figurent
d'autres notes de je ne sais quand :
À JLG : regarder,
ce n'est pas garder deux fois, mais garder de nouveau...
Je me souviens d'avoir vu cette formule (Regarder,
c'est garder deux fois) utilisée lors d'une
exposition photo à L'Impoli il y a quelques mois. La
note doit dater de cette époque... Seconde note, elle beaucoup
plus mystérieuse :
Our love behind the blackboard... ???
11 avril 1997