Je suis un peu hagard et mou, ne sais à quoi m’attacher. Il y a une demi-heure, j’étais dans la cour avec Millet. Je me laisse bercer par sa prose (proustienne, il n’y a pas de doute, et je me demande si je ne l’avais pas déjà noté dans d’autres de ses textes – ceux, en tout cas, qui m’avaient plu). Il parle bien de la musique… (Mais la tension ferait qu’il serait peut-être plus proche de Faulkner que de Proust…)
6 juin 2019