Grisaille, ondées (ou bruine). Deux pensées en tête qui tournent, ensemble ou en alternance : le déménagement (j’en parlais encore à Gonzague venu me rapporter les clefs de l’appartement) et le tabac. Depuis deux ou trois jours, j’ai repris mon rythme d’avant, une toutes les deux heures, c’est-à-dire huit ou neuf, sans plus toucher à l’e-cig. qui, décidément, ne me convient pas. Je le ressens, bien sûr. Pourtant, il y a une heure, alors que j’achevais mon demi-financier avec une tasse du thé vert que Youki m’a envoyé (dans un emballage magnifique) et La voix d’alto de Millet entamé ce matin, je l’ai ressortie (je ne savais même plus où je l’avais fourrée), pour pomper dessus en attendant la cigarette, celle que je viens de rouler et qui attend à ma droite sur le second bureau. Je vais l’allumer en poursuivant la mise à jour du Livre que j’ai entamée ce matin (en jetant de temps à autre un œil au huitième épisode de Mes aventures, le septième est prêt, et « validé » par Innocent). (Je n’aime pas la tête de Millet, ou plutôt, puisque sa tête, il n’y peut rien, l’expression qu’il lui a donnée…) La voix d’alto coule comme une musique, justement, un air, une chanson, qu’on écoute sans écouter, qui berce un peu, emporte sans que l’on s’attache aux paroles. C’est très agréable…

 

5 juin 2019