Parmi les livres que j’ai achetés dans l’un des charity-shops de New Romney, il y avait Under Milk Wood, que je possède et ai lu, et destinais donc à la vente. Il y avait une étiquette sur la couverture ; la couverture est sommairement plastifiée et le résultat est que l’étiquette a emportée avec elle une partie du papier à ses dimensions. Bref, je vais devoir m’en défaire. J’en ai profité pour le (re)lire. C’est beau, riche, complexe et assez ardu, ne serait-ce qu’à cause du vocabulaire (voir la discussion à table au sujet de la location « à cause de » ; Doriane l’emploie dans son sens premier et juste, les autres, dont moi, parfois, y mettent la connotation négative qu’elle a prise au fil du temps dans le langage parlé, substituée par « grâce à » – erreur que je ne commets pas ; il ne s’agit pas de la même chose). Par curiosité, je suis allé voir ce que j’en disais suite à la première lecture. Elle date de 1996 et le commentaire est « Excellent ! » C’est tout. Je l’ai regardé en deux fois. Excellent (comme un fromage ou un cru), sans doute, mais n’avais-je rien d'autre à dire et était-ce réellement justifié dans la mesure où, aujourd’hui, tant de temps après, j’ai un peu peiné, et surtout, comment se fait-il que je n’ai pas relevé ce qui apparaît dans la deuxième phrase : « starless and bible-black », c’est-à-dire un titre de King Crimson ?

 

20 mars 2017