Après le tremblement de terre,
ou, en japonais,
KAMI NO KODOMOTACHI WA MINA ODORU
(j’avais grossièrement traduit par « Tous les enfants du papier qui
dansent »).
C’est un recueil de nouvelles dont le point commun serait le séisme de Kobe en
1997. J’en ai lu deux. J’ignore, bien sûr, si Corinne Atlan les a bien
traduites, mais, jusqu’à présent, c’est, dirais-je, assez intéressant… La
troisième s’intitule : « Tous les enfants de Dieu savent danser ». Kami
est bien Dieu (kami est à la fois Dieu et papier ; un dieu de papier
serait donc kami no kami ?), mais mina ne signifie-t-il pas
« tout, entièrement » ?
(Après vérification dans le lexique de Léo,
tout est « minna ».) (Étrangement, à l’approche du départ, les cours,
du moins en ce qui me concerne, accusent un ralentissement ; je me suis arrêté à
la septième leçon. Je fais des tests répétés des kanji,
survole les leçons précédentes, comme si je révisais ; comme si j’étais à
l’approche d’un examen. Et du reste, je me sens dans un semblable état de
tension...)
8 juin 2004